Conséquence de la mondialisation et du commerce international : nos supermarchés débordent de produits venus de loin, parfois de très loin, et souvent vendus à prix abordables. Toutefois, il y a de nombreux avantages à acheter local. En voici quelques-uns...
• Acheter local... Pour encourager des entreprises d’ici En achetant local, on favorise le développement d’entreprises québécoises ainsi que la création d’emplois chez-nous. À chaque fois qu’on opte pour un aliment cultivé, produit ou préparé ici, on contribue à notre économie régionale ou provinciale et on encourage des gens d’ici.
• Acheter local... Pour participer à la protection de l’environnement
Les aliments qui viennent de loin ont dû être transportés sur des milliers de kilomètres pour arriver jusque dans nos supermarchés. En Amérique du Nord, les aliments parcourent en moyenne 2000 à 2500 kilomètres avant d’arriver dans nos assiettes. Le coût environnemental du transport des aliments à travers les mers et les continents est énorme... Alors que les produits locaux sont produits beaucoup plus près de chez soi!
• Acheter local... Pour des aliments qui sont à leur meilleur
Plusieurs fruits et légumes peuvent perdre de leur fraîcheur durant les longs transports. Pour remédier à cet inconvénient, certains fruits et légumes venant de loin sont parfois cueillis avant maturité afin qu’ils s’abîment moins durant le transport. Ils sont ensuite placés dans des entrepôts où l’atmosphère est contrôlée jusqu’à ce qu’ils soient disposés sur les étalages. Les fruits et légumes les plus riches en vitamines, en minéraux et en précieux composés antioxydants sont ceux qui ont mûri dans des conditions naturelles, sur leur plant. Une autre bonne raison d’acheter local!
• Acheter local... Pour payer pour la qualité
Les prix des aliments sont fixés selon de nombreux facteurs. Mais supposons que deux aliments, un d’ici et un d’ailleurs, soient vendus au même prix. Il est fort probable qu’une bonne partie du prix du produit importé soit reliée aux frais de transport, qui peuvent être très considérables lorsque le produit vient de loin ou qu’il a fait de nombreuses escales avant d’arriver dans le supermarché près de chez vous. Les frais associés au transport étant moindre pour les produits locaux, on paye pour un produit de qualité plutôt que pour les frais de transport d’un produit qui a voyagé et pollué!
Acheter local, c’est une excellente chose! Mais rien ne nous oblige d’acheter 100% local. En fait, ce serait même dommage : plus de bananes ou de mangues, fini les sautés au lait de coco ou les vins français, terminé les agrumes, le café et le chocolat! Bref, il y a aussi de beaux côtés aux échanges internationaux. Et vive les découvertes gourmandes d’ailleurs et la diversité alimentaire!
L’important est d’essayer de faire des achats alimentaires qui suivent les saisons et d’opter pour un produit local dans les cas où on a le choix entre un produit d’ici et un produit équivalent venu d’ailleurs. Par exemple, pourquoi acheter pour des pommes des États-Unis alors que nos pommes québécoises sont abondantes et savoureuses?
Manger local, c’est aussi ré-apprendre à choisir des aliments de saison et à cuisiner avec ce que la nature nous offre, selon les récoltes!
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